La surface de vol est calculée en utilisant le plus contraignant du taux de montée et du taux de descente de l’aéronef, auquel est ajouté un coefficient de sécurité. La surface de vol est calculée dans les directions des profils et des lignes de contrôle. En pratique, comme le pilote ne reçoit jamais le vent suivant le même angle, cette surface est un modèle sur lequel il tente de s’ajuster. Cette surface est maintenant utilisée à la fois pour la navigation des vols en avion et en hélicoptère au-dessus des fortes topographies.
Sur la figure qui suit, on a dessiné les limites de vols théoriques en dessous desquelles le pilote ne doit jamais descendre pour différentes caractéristiques d’aéronefs. Les variations de hauteur au-dessus du sol deviennent dramatiques pour les anomalies de courte longueur d’onde et génèrent de fausses anomalies dans les directions opposées.